Quien dijo miedo

Quien dijo miedo

Katia Lara |  Honduras | 90’ | 2010

René, jeune Hondurien, est acteur amateur dans les spots télévisés de promotion du référendum sur la nouvelle Constitution au Honduras. Le 28 juin 2009, au lieu d’un référendum, survient un brutal coup d’Etat : l’armée séquestre et fait sortir du pays le président Manuel Zelaya. René, à l’instar de milliers d’hommes et de femmes, rejoint le Front contre le Coup d’Etat. Un Honduras inédit se fait jour : celui d’un peuple qui résiste, malgré le la presse muselée, la violence et la mort, se soulève dans les rues pour défendre ses droits. Le
film raconte leur histoire.

Katia Lara

Elle s'est initiée au cinéma à Mexico en collaborant dans deux documentaires dans les années 80 et a travaillé avec des correspondants de guerre en Amérique centrale pour les chaînes Notimex et CNN en espagnol. Plusieurs de ses fictions et documentaires ont été primés : De larga distancia, en 2000, Corazón abierto, en 2005. Ceux-ci avant de décider de faire connaître Berta Caceres, activiste féministe hondurienne, assassinée le 2 mars 2016, à l'âge de 42 ans. Ses deux derniers documentaires lui sont consacrés: Berta vive, (2016) et Berta soy yo ( en cours). Auparavant, elle avait dénoncé le coup d'État au Honduras avec Quién dijo miedo (2010).

« Pocas veces hemos tenido en estos 19 años de festival una producción hondureña, pero
sobre todo, un documental tan comprometido políticamente. Al ver este documental, que es
una denuncia cruda sobre la violencia de un Estado y la lucha pacífica de un pueblo me
decidí rápidamente a incluirlo en la programación »

Jean-Christophe Berjon (Delegado General de la Semana de la Crítica en Cannes 
& Director Artístico del Festival Biarritz – América Latina / Francia)



« …a much needed truth telling intervention where mainstream media has failed… »

Greg Grandin (escritor, profesor de historia / New York)



« Jamás he visto el protagonismo del pueblo como en esas imágenes. La reacción contra el Golpe que sufrió Zelaya por Micheletti y la mentira que significó la solución democrática de Lobo… »

Osvaldo Bayer (historien, écrivain et journaliste / Argentine)



« Activer la compréhension et la mémoire est une façon d’éveiller de nouvelles attitudes face à
l’injustice et à la violence… cette pratique devrait caractériser le « quatrième cinéma ». Le
travail de la documentariste Katia Lara a ce grand mérite ».

Octavio Fraga Guerra (journaliste culturel, professeur d’histoire du cinéma / Espagne)

« Il n’y a pas de démocratie dans un pays où des milliers d’hommes et de femmes doivent choisir chaque jour entre la résignation et l’exil. J’ai aujourd’hui le privilège et la responsabilité de raconter l’histoire de notre résistance. »
« Ça a été dur et douloureux. On a perdu des compagnons courageux, on n’envisageait pas l’exil. Mais cette expérience a aussi été un formidable détonateur pour notre volonté de reconstruire le Honduras par le biais d’un nouvelle Constitution, pour continuer à croire en une Amérique latine unie par la solidarité et la dignité. »

KATIA LARA, réalisatriceDirector

Artístico del Festival Biarritz – América Latina / Francia)

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