Dentro da minha pele

Dentro da minha pele

Val Gomes et Toni Venturi | Brésil | 86′ | 2020

Un médecin prit pour un voleur. Une femme de ménage traitée comme une esclave. Une mère qui a perdu son fils assassiné par la police. Un employé trans qui n’est jamais promu. Qu’est-ce que ces personnes ont en commun ? Leur couleur de peau.

Comment un cinéaste blanc de classe moyenne, descendant d’immigrés italiens, peut-il parler du racisme au Brésil ? Le dernier pays au monde à avoir aboli l’esclavage. La sociologue VAL GOMES, indigène et noir, a été invité à fouiller les racines de la question raciale en créant de nouveaux points de vue dans lesquels les perspectives des noirs et des blancs s’entremêlent.

“A miscigenação é, em primeiro lugar, produto do estupro colonial que foi praticado pelo colonizador” "Le métissage est avant tout un produit du viol colonial qui a été pratiqué par le colonisateur", Sueli Carneiro

Les réalisateurs

Toni Venturi

Diplômé de cinéma de l'université Ryerson de Toronto, Canada, et partenaire fondateur de la société de production OLHAR IMAGINÁRIO, Toni Venturi est un cinéaste connu pour ses œuvres à caractère politique. Il a réalisé huit longs métrages sortis en salles - quatre fictions et quatre documentaires - qui ont remporté 67 prix dans des festivals de cinéma nationaux et internationaux.

Val Gomes

Titulaire d'un diplôme en sciences sociales, Val a travaillé sur des thématiques telles que les violences domestiques, l'égalité des sexes et les droits de l'homme.
Elle a écrit, réalisé et monté le court métrage documentaire Tisser des histoires et broder de nouveaux chemins (2005). De 2012 à 2014, elle s'est concentrée sur les thèmes de la violence d'État, de la dictature militaire et de la police militaire contemporaine, ce qui lui a inspiré le documentaire L'éducation au droit à la mémoire et à la vérité. Enfin, Elle a récemment réalisé le court-métrage de fiction La voix d'Adelia (2019) à l'Académie internationale du cinéma.

Pour aller plus loin...