Projection-rencontre 8 mars : « la journée internationale des luttes pour les droits des femmes »

Séance en partenariat avec la 10e édition de « FEMMES:femmes » de Cinéréseaux : vendredi 8 mars au Cinéma Jean Eustache

En première partie : Court-métrage » (3min14) À coeur ouvert » de Marjorie Seignier Fiction

Prise dans le tourbillon de la vie, une enfant est vite rattrapée par la dépression puis les addictions. Une lutte quotidienne mise en images sobres sur une narration slamée, sortie droit du coeur.

En présence de :

Catherine Vallée : Co-créatrice de l’Ecole Plénitude de Bordeaux où elle est responsable du cycle formation d’Art Thérapie Evolutive.

Marjorie Seignier : réalisatrice bordelaise de « À coeur ouvert »

La Maison de Simone (Pessac) : accueille, informe et oriente, accompagne et héberge les femmes victimes de violences conjugales. Association reconnue d’utilité générale.

Synopsis

Comment sortir la tête du sable quand on vous l’a très violemment enfoncée ? Aldana et Rocio sont cousines. Dans des conditions différentes, chacune a subi d’atroces sévices sexuels qui les ont fait sortir trop tôt de l’enfance. Dès lors, comment lutter contre le souvenir de la brutalité de ces sidérantes agressions, ou vivre avec ces marques profondément imprimées sur la peau de Rocio, kidnappée, violée et laissée pour morte? Comment réapprendre à parler, à rire, à vivre ?Comment retrouver le regard sur soi, le regard des autres ? Rocío et Aldana ont besoin de rêver pour construire leur futur. Et les univers musicaux, les arts du cirque, du théâtre et de la danse à Buenos Aires et Montréal vont leur permettre de renouer avec elles-mêmes.

La réalisatrice, Laura Bari les filme dans leurs joies du quotidien comme dans leurs confidences douloureuses, en Argentine puis à Montréal où le cirque et le théâtre vont leur permettre de renouer avec elles-mêmes, à cor(ps) et à cri.

Laura Bari est Argentine, et vit à Montréal. Réalisatrice et productrice, elle a d’abord fait des études de Pédagogie à l’Université du Québec à Montréal, et s’est spécialisée en Psychopathologie de l’expression. Entre 1999 et 2002, elle a réalisé environ 300 épisodes documentaires pour la série télévisée Québécoise Cornemuse. Son premier long-métrage est un docufiction qui s’intitule Antoine (2008), il traite de la résilience, de l’optimisme et de la créativité d’un enfant aveugle de 5 ans. Ce film a été sélectionné dans plus d’une trentaine de festivals internationaux. En 2013, Laura Bari réalise Ariel, son second long-métrage documentaire qui aborde la reconstruction identitaire de son personnage principal après une amputation de ses deux jambes. Primas est son troisième long-métrage, réalisé en 2017.


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